CYPRIEN PARVEX DE COLLOMBEY

PLASTICIEN • COMPOSITEUR

Le clonage s’effectue,

du moins peut s’effectuer, à partir d’une cellule d’animal mort - à partir de cette cellule "MORTE" il est possible de concevoir du vivant - de reconstituer l’être mort, dans sa structure organique, dans ses mécanismes (mais pas encore dans sa pensée

semble t-il).

Tout comme, en lisant un livre, le lecteur ravive son auteur.

La lecture ancre le lecteur dans une réalité (dans une parcelle du monde extraite au monde)

 

- AUTONOMIE ET DÉPENDANCE -

 

Le son extrait au monde est un son gelé s’il n’est répété, s’il ne résonne - et oui! Pas d’Art sans écho! Simone Weil avait raison en 1948 -

Les images ou les formes

« enlevées » au monde lui sont immédiatement rendues

 

[FILTRES et VECTEURS n’y changent rien].

 

Les formes sonores, ainsi dépliées, dressent une sorte de cartographie particulière d’un point du monde - de ce que l’on peut appeler un LIEU - Elles dessinent un parcours nouveau dans un lieu nouveau. Les sons « dépliés » sont déployés dans l’espace - la configuration de ces formes répond à certains critères d’harmonie mais n’exclue pas, dans une certaine mesure, l’aléatoire, car les sons, si infimes soient-ils, restituent une idée d’ensemble redéfinie, autant qu’altérée, par la mémoire.

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Cyprien Parvex de Collombey est un artiste Franco-Suisse né en 1982, diplômé de l’École Supérieure des Beaux Arts de Marseille et du Conservatoire National de Région Pierre Barbizet. Ses champs de recherche s’axent sur l’étude de documents et d’archives musicales, et la mise en espace de concepts littéraires et poétiques protéiformes. Au travers de formes visuelles et sonores, ses réalisations questionnent constamment le son, la musique, ainsi que les protocoles d'écriture et d’écoute.

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